Une histoire flamboyante [Fini]

Henry était arrivé le matin sur Stella par les Portails. L'idée qu'il y était le réjouissait puisque malgré qu'il connaisse par cœur la nation après 3 siècles là bas, il appréciait toujours l'agitation ambiante qui animait tous les lieux du pays. Mais c'était bien entendu sur Firma qu'il était envoyé car on y trouve d'une part des logements pour les Aquifines et d'autre part, à vocation scientifique décidée par le Conseil. Le Sage ne perdit donc pas son temps et partit immédiatement pour le parc aux 15 volcans.

Il devait plus particulièrement étudier les mouvements de Vesta ainsi que son atmosphère, tout ça au grand Observatoire. Le trajet fut rapide et sans péril. Il avait refusé d'être accompagné de gardes, préférant un libre-arbitre total. En effet, la cité d'Aquaria avait fait entendre au docteur Carlson qu'il était risqué pour un scientifique de se promener trop près de l'Empire des Glaces, dont on pouvait apercevoir la Muraille au loin. De nombreuses disparitions de Stelliens et d'Eloïas parsemaient les informations de tous les peuples afin d'éveiller la méfiance face aux Freyans qui convoitaient les technologies de tous les autres, la leur étant quelque peu rudimentaire. Mais cela n'effrayait pas Henry, sachant parfaitement se défendre grâce à ses pouvoirs mentaux ainsi qu'à sa force physique supérieure à celle de la plupart des citoyens de la cité sous-marine.

Quand il parvint enfin au centre du parc, il distingua une forte odeur souffrée à laquelle en dépit de son expérience firmamine, il n'était pas encore habitué. A partir de là, il préféra marcher jusqu'au grand bâtiment qui surplombait tout Firma. Des jets d'eau bouillonante ainsi que de lave fumante étaient le décor principal de l'endroit, qui apportait une certaine plénitude. L'escalier qui menait à l'Observatoire était d'une incroyable conception parce qu'il empêchait toute activité tectonique tant que quelqu'un s'y plaçait. D'un pas pressé, l'Aquifine le grimpa, regardant souvent derrière lui à cause d'une présence proche qu'il ressentait. Il ne savait pas ce que ça pouvait bien être mais il se dit finalement que ce n'était qu'une illusion de son esprit fatigué étant donné que dans un rayon d'au moins 2 kilomètres, aucun être ne vivait. Marchant cependant à pas plus rapides que d'ordinaires, il ne pouvait remarquer les merveilleux panaches de cendres multicolores destinés aux touristes, provenant d'un appareil que les Stelleins avaient baptisé le "Lavifieur", ayant la capacité de changer la couleur de tout ce qui sort d'un volcan.

Essayant d'éviter cette distraction, Henry se concentra sur son objectif du jour : prouver qu'avec des moyens spéciaux, la néo-humanité pourrait coloniser les planètes jugées invivables. Il se servirait de Vesta pour appuyer sa thèse et espérait secrètement que les Aquifines auraient la priorité pour s'y installer car même s'il n'y avait pas de promiscuité apparente dans Aquaria, c'était le peuple ayant le moins de terres et il estimait légitime le droit de posséder une partie de cette lune. Enfin, il entra dans l'immense complexe scientifique et fut quelque peu surpris par le peu de monde là bas. Quoique cela était un peu normal, une délégation galérienne s'y tenait ainsi que certains scientifiques Stelleins et d'autres. Il y avait si peu de bruit que l'on entendait encore le grondement du magma sous la surface mais ce quasi-silence fut brisé par un fracassant brisement de verre, en direction d'une table réservée au banquet international se tenant avant d'explorer les secrets du satellite.

Comme si de rien n'était, le docteur Carlson continua d'avancer tranquillement dans la salle et fut abordé par certains gens qui le saluèrent. Il se positionna près d'une fenêtre pour admirer la vue sur Firma et l'Empire des Glaces. Des réflexions continuaient à agrémenter son esprit lorsque quelqu'un vint s'installer à ses côtés...

Ce matin, tôt dans le quartier de l'Etente, Nelly s'était lever de bonne heure pour se rendre à l'observatoire afin de préparer son cours.
Celle ci ne voulant pas se faire prendre s'habille d'un gros pull XXL à capuche et d'un jean.
En sortant de chez elle, Nelly enfile sa capuche et met ses mains dans les poches de son jean tout en avançant droit vers le parc des 15 volcans.
Une fois arrivé au parc, l'éloïa continua sa route vers l'observatoire.
Les gens ne faisaient pas attention à elle, ce qui lui facilitait la tâche.
Elle ne voulait en aucun cas se faire remarquer.
La route menant à l'observatoire se minisait, ce qui faisait que Nelly était bientôt arrivé.
Encore quelque pas et la voici à l'interieur.
Bizarre...il n'y a casiment personne. Nelly décida de faire le tour de l'observatoire pour s'assurer que tout était sans danger. Seulement, une chose attira son regard.
Elle tourna son regard vers la fenêtre donnant une vue magnifique sur firma et l'empire des glaces. Cet empire où est empisonner son père. Elle fit un pas en direction de cette fenêtre quand elle s'apperçu que quelqu'un s'avançait déjà vers celle ci.
Nelly ne le voyait pas très bien la personne qui s'avançait vers la fenêtre, de là où elle était.
Elle se rapprocha donc de lui et découvrit qu'il s'agissait en fait du plus grand scientifique aquifin. Henry. Une idée lui vint à la tête.
Pourquoi ne pas lui demander comment va sa mère?!
Nelly doit le savoir. S'il ne peut pas répondre, pourquoi ne pas lui demander de rejoindre son camps afin d'arrêté tout les tratèges Freyan et libéré son père.
Elle s'invita alors à s'assoir près de lui mais ne retira pas sa capuche.

_Bonjour professeur!! Belle vu n'est ce pas?! Ce serait encore plus beau si toutes ces guerres entre tous ces royaumes n'existaient pas!

Henry se tourna vers celle -ci et d'un sourire angélique, Nelly le regarda de sous sa capuche.

(c'est court mais bon...voilà quoi! je sais pas si c'est bien écrit ce que j'ai écris! xD...)

(HJ : J'espère que ça ira...)

À tout juste dix-neuf ans, Alicia voyait sa première mission importante lui être confiée par sa mère, la reine de Gaïa. Alicia était donc devenue la princesse ambassadrice de Gaïa, et elle commençait tout juste à comprendre en quoi ses missions consistaient exactement : trouver des accords diplomatiques entre Gaïa et les autres planètes. Alicia n'était pas sûre d'être la bonne personne pour cela, mais on ne discute pas des ordres de la reine! Qu'on soit sa propre fille ou pas. Mais aussi fonceuse que soit Alicia, elle ne pouvait s'empêcher d'appréhender sa première mission : se rendre sur Stella. Sa mère l'avait obligée à prendre deux gardes du corps. La jeune Galérienne faisait comme si ça l'embêtait, mais au fond elle était rassurée. Parce que même si elle s'était déjà rendue sur Stella, sait-on jamais ce qui peut arriver!
Arrivée par les portails sur ce territoire volcanique et montagneux, la princesse Alicia décida de faire un tour de Firma, la capitale de Stella. Une fois, elle était allée dans le parc aux quinze volcants avec la reine et elle avait trouvé ça plutôt spectaculaire. Elle décida donc d'y aller, flanquée de ses deux gardes du corps, d'autant plus qu'elle ne savait pas exactement où se rendre. Quelle corvée d'être princesse! Mais au moins, elle avat accès à certains privilèges... Mais rechercher des accords diplomatiques entre planètes n'était pas l'idée exacte que se faisait Alicia d'un privilège. Elle inspira une fois avant d'entrer dans l'observatoire. Il était à peu près désert, et pourtant la Galérienne avait espéré y trouver de l'aide. Quoique... "Bonjour! Vous pouvez m'aider à faire mon boulot de princesse ambassadrice? Je cherche l'endroit où on peut négocier des accords diplomatiques entre peuples!" Elle trouvait que ça ne le faisait pas du tout.
Alicia continuait à marcher dans l'observatoire quand elle vit deux personnes en train de se parler. L'une d'elles avait une capuche sur la tête, l'autre lui semblait familière. Alicia réfléchit brièvement. Bien sûr! Le grand sage Aquifin, affilié aux relations internationales et interplanétaires. Elle l'avait déjà vue une fois dans le passé et sa mère lui avait bien évidemment parlé de lui. Il devrait pouvoir l'aider! Elle s'approcha discrètement des deux amis.

Euh... Excusez-moi... Bonjour... Je crois que vous êtes le grand sage Aquifin?

Les personnes qui s'approchaient de Henry dégageaient de tout leur être une aura de sollicitude intense. Il reconnut quasiment immédiatement le visage illuminé, les yeux noisettes et les cheveux d'un beau brun d'henné. On pouvait aussi sentir une délicieuse odeur de vanille, ancienne plante terrestre, avec laquelle les Galériens avaient coutume de se parfumer, en particulier ceux appartenant aux classes les plus élevées de Gaïa.

C'est donc sans aucun sentiment de stupeur qu'il vit apparaître la princesse Alicia Evans, à la tête de sa délégation, étant la grande ambassadrice du royaume. Le professeur Carlson ne put s'empêcher d'user de la télépathie pour savoir ce qu'elle désirait. Elle lui demanda s'il était le grand Sage Aquifin. Il étouffa un léger rire avec facilité et lui répliqua :

- C'est cela oui. S'il vous plaît, ce n'est pas la peine de me rappeler mon titre. Voyez vous, j'essaie d'être discret aujourd'hui, princesse. Mais ce n'est pas grave. Je sens que vous nécessitez une aide... Je sais ! Les réunions interplanétaires prennent place dans la chambre des ambassadeurs dans le quartier de l'Entente.

Il arrêta sa phrase au moment où une jeune femme, coiffée d'une capuche se mit près de lui. Elle semblait vouloir passer inconnue ici, même elle paraissait inquiète de se trouver là. C'est pour cela que le scientifique jugea étrange le fait qu'elle vienne discuter avec lui.

Mais ce n'était rien comparé à la remarque quelque peu offensante qu'elle ne s'abstint point de prononcer. Selon cette fille, lavue de la fenêtre serait merveilleuse sans les guerres entre royaumes. Or, il comptait bien le lui rappeler, les ambassadeurs étaient là pour faire en sorte que ceci disparaisse puis il voyait une espèce d'impertinence de la part de cette Eloïa d'implicitement critiquer son travail. Cependant, ne possédant aucun caractère poussant à la rancune, Henry lui annonça :

- Vous avez entièrement raison mademoiselle. C'est la raison pour laquelle moi et cette charmante princesse sommes en ce lieu. Je vous en prie Alicia, asseyez vous en notre compagnie. Alors, vous ne voulez pas vous faire remarquer aussi, c'est toutefois ce que je penses, Nelly.

Son identité avait été complexe à perçer car son esprit luttait contre les intrusions du professeur quoiqu'elles furent innofensives. Elle devait être demi-aquifine, au moins. Gardant une expression neutre, il ajouta :

- Je suis disposé à vous conseiller si vous le souhaitez princesse. Il en est de même pour vous Nelly. je vous en prie, racontez moi...

Malgré qu'il était supposable que la curiosité était retirée à la naissance chez les habitants d'Aquaria, celle du scientifique était grande et n'attendait qu'à être calmée...

Alicia fut un peu surprise qu'Henry la reconnaisse. Bien sûr, comme il était affilié aux relations internationales, ils se connaissaient de vue mais elle n'avait pas le souvenir de lui avoir déjà parlé. Et puis elle n'avait pas forcément l'habitude de se faire appeler princesse sur toutes les planètes. Mais c'était peut-être à cause de la présence de ses gardes du corps. Alicia sourit. Au moins elle n'avait pas forcément besoin d'expliquer la cause de sa venue puisqu'il lisait dans ses pensées et que ça ne la dérangeait pas plus que ça. Elle en fut un peu étonnée au début cependant.

Excusez-moi pour... Mon absence de discrétion, M.Carlson. C'est effectivement pour les réunions interplanétaires que je suis ici, puisque la reine m'a officiellement nommée ambassadrice de Gaïa.

Alicia suivit ensuite l'échange entre Henry et la personne encapuchonnée. Bien sûr, elle avait raison, et c'était justement leur travail de limiter le plus possible ces guerres, voire de les faire disparaître, comme le fit remarquer Carlson. D'ailleurs, la princesse Galérienne rougit au compliment du grand sage : elle y était habituée seulement sur sa planète, dans son monde à elle. Elle s'assit donc près de l'Aquifine comme il l'avait demandé.

Oh, moi, je veux juste trouver l'endroit exact pour négocier des accords diplomatiques entre Stella et Gaïa. Et m'en sortir, bien sûr, donc si vous pouvez me donner des conseils... Vous feriez mieux d'écouter d'abord ce que... euh... Nelly... a à vous dire.

Peux de temps après mon arrivé une jeune femme arriva. D'après son visage soyeux qui me disait quelque chose...j'en concluais que c'était une princesse...
Ce serait donc la fameuse princesse Galérienne?! Oui.
Tout à coup, alors que le professeur lui parlait, Nelly sentit une présence dans sa tête essayant d'y extraire quelque information. Nelly se défendit le mieux qu'elle pouvait mais décida de lui accorder au moins l'information de son prénom.

Henry proposa de les conseiller, Nelly et la princesse. D'ailleurs comment s'appellait-elle?! Nelly entra dans les pensées de la princesse pour obtenir son prénom : Alicia.
Alicia laissa la parole à Nelly.

_Oh moi je n'ai pas beaucoup de question à poser. J'étais venu pour étudier de plus près le système qui s'offre à nous afin d'en faire un cours à mes élèves. Mais puisque nous y sommes...je voudrais vous demander comment est ce que je pourrais libérer mon père. Mon père qui a été enfermé dans un bloc de glace par l'empereur Freyan...

Oh qu'est ce que son père lui manquait. Nelly ferait tout ce qui est en son pouvoir pour le libéré de cet empereur aussi dévastateur que cette fameuse ravisseuse dont elle avait entendu parlé.

Plongé dans ses pensées, Nelly n'avait pas remarquer que la princesse s'était instalé sur le banc les regardant attentivement.

Un long et pénible silence succéda à la déclaration de Nelly. Alors son père était Freyan... Emprisonné dans un bloc de glace par l'empereur Aaron Van Colder, de son nom impérial. Henry réfléchissait à une solution au problème de la jeune fille. Il ne connaissait pas comment l'on pouvait annuler le pouvoir de cet homme car il est si puissant...

La première chose à savoir était la raison pour laquelle on l'avait enfermé. Certes il était inimaginable qu'il soit possible de négocier avec un habitant de l'Empire des Glaces. Le professeur Carlson se contenta d'avouer à l'Eloïa :

- Et bien, j'admets que cette situation me paraît complexe à résoudre. Trois solutions sont envisageables. En premier lieu, une négociation avec l'Empereur ou son épouse mais je doutes que les Freyans soient d'une coopérativité extraordinaire. Nous pouvons donc la retirer de nos suppositions. En second lieu, on pourrait employer la force et répandre le chaos partout où nous passons mais ce ne serait guère sympathique d'employer leurs techniques de persuasion. En troisième et dernier lieu, une escapade incognito là bas accompagné du pouvoir de feu d'un Stellien ou d'une amulette particulièrement puissante pourrait faire l'affaire. Cependant, il faudrait pénétrer par la muraille et je ne pense pas que ce soit une excellente idée. Quoiqu'avec un peu de ruse, tout est possible, n'est ce pas ?

On pouvait percevoir, si l'on était assez avisé, qu'une légère touche d'ironie entourait ses paroles. Mais Henry préférait qualifier cela de réalisme. Songeant que la jeune fille avait compris toute son histoire et y réfléchissait, il se tourna vers la princesse et lui déclara :

- Les réunions des ambassadeurs se tiendront dans l'Entente. On a des chances d'y repérer l'impératrice des Glaces. Le conseil que je vous propose à son sujet est de ne jamais lui faire croire qu'elle est moins intelligente ou inférieure en tout point à nous. C'est une femme très vexable et je suppose que votre mère n'aimerait pas avoir un conflit avec ce peuple. Du moins, un encore plus élargi...

Il avait oublié de préciser une chose importante à l'Eloïa. Il s'empressa d'ajouta vers sa personne :

- Il faudrait que vous m'expliquiez en détails les circonstances de l'emprisonnement de votre père. C'est assez important.

Puis il se tut attendant les répliques des femmes en face de lui, regardant si personne n'écoutait leur conversation. Aussi, il remarqua que le télescope géant de l'Observatoire était déployé et il attendait patiemment que les premières images de Vesta lui parviennent grâce à la technologie holographique de la civilisation stellienne.

Alicia ne voulait pas être indiscrète, mais Henry l'avait priée de s'asseoir près d'eux et donc, elle pouvait difficilement ne pas entendre ce qu'ils disaient. Mais ça ne semblait pas déranger Nelly qui avait commencé son récit. Quel histoire triste! Son père avait été enfermé dans un bloc de glace par l'empereur Freyan. Alicia connaissait assez bien sa cruauté parce que sa mère - pardon, la reine- lui en avait déjà parlé. Mais comme elle était jeune et encore sensible, elle était toujours choquée parce qu'elle aurait voulu que tout se passe bien dans leurs mondes. Et c'était peut-être pour ça qu'elle avait accepté la fonction d'ambassadrice pour Gaïa. Elle aurait voulu encourager Nelly, mais ce n'étaient pas ses affaires et peut-être qu'elle n'apprécierait pas que la Galérienne s'en mêle. Elle répondit donc simplement à Henry.

Ne vous inquiétez pas, la reine m'en a parlé cent mille fois. Surtout qu'en tant qu'ambassadrice, je ne dois vraiment pas provoquer de conflits! Est-ce que vous vous rendez à cette réunion? Parce que je crains de me sentir un peu seule et démunie...

La princesse s'interrompit. Henry voulait connaître les circonstances de l'emprisonnement du père de Nelly. Ça pouvait s'avérer intéressant...

Henry parraissait particulièrement interesser par l'histoire de notre Eloïa. Aussi, Nelly essaya de se rappeller de ce qu'elle avait entendu entre sa mère et sa grand mère.
Sa grand mère détestait son gendre. Ca, Nelly se souvient. Quand elle était petite, sa mère la cachait dans le panier de linge lorsque sa grand mère arrivait et elle lui déconseillait de pleurer et de faire du bruit.
Quand elle était petite, sa mère et sa grand mère passait leur temps à se disputer à propos de son père. Bien sûr s'était des disputes très discrète où il n'y avait aucune engueulade. Une fois sa grand mère a dit :
"_ Heureusement que ce maudit freyan à été emprisonner par l'empereur.

Nelly avait vu, à travers les barreaux du panier, sa mère s'éffondrer sur une des chaises. Des larmes coulaient sur ses joues. Puis elle avait répondu :
_ Comment sais-tu ça maman!!
_ Figure toi que je me tiens au courant de tout ce qui se passe!!
_ Non!! Il n'a pas pu être enfermer!! Pourquoi?!
_ Il a tout simplement été découvert par l'empereur!! Il a trahit sa race en sortant avec toi!! Et toi aussi!! Tu as trahis notre race!!

[...] "

Tel s'était passer les choses jusqu'à ce que sa grand mère la découvre et l'envoie dans le quartier de l'Entente.
Nelly raconta alors à Henry et Alicia, sa triste histoire.
Tout deux la regardèrent d'un air indéchiffrable...Alors l'Eloïa attendit leurs commentaires.
En racontant son histoire Nelly sentit une boule dans son estomac mais cette boule disparu très vite. Elle n'a qu'un objectif! Réunir sa famille. Et qui sait?! Aider les ambassadeur à faire reigner la paix!!

Henry restait face aux deux jeunes femmes, un peu décontenancé par l'aveu de Nelly. Sa considération des Eloïas s'en trouva augmentée car celle-ci paraissait assumer assez bien son statut ainsi que sa race. Elle avait donc été cachée... Il essaya de scruter la réaction de la princesse galérienne sans succès. Alors pour rompre le silence pesant qui s'était installé dans la pièce, il annonça de sa voix grave :

- On ne peut pas dire que les Freyans soient les maîtres de la tolérance. Leur délégation n'a pas souhaité se présenter à cette réunion. Cependant j'avoue en être quelque peu ravi...

Il se leva précipitemment et fit signe aux deux femmes de le suivre. Il y avait à présent moins de monde dans l'Observatoire et Henry voulait montrer quelque chose à Nelly et Alicia. Il se dirigea vers le télescope puis regarda à travers l'objectif. Vesta était bien apparente avec ses cratères. Il demanda aux femmes :

- Venez voir ici. On a une merveilleuse vue sur Vesta !

Cependant son sentiment de joie s'évapora instantanément. Un vent froid, même glacial envahit la pièce. Quelque chose de malfaisant venait... Un cri retentit, mais que pouvait-il bien se passer ? Il se tourna rapidement vers Alicia puis Nelly. Il espérait qu'elles avaient remarqué ce changement d'atmosphère et pourraient en identifier la cause...

La princesse Alicia était elle aussi assez décontenancée. À dire vrai, et malgré tout ce qu'on lui avait appris sur l'art d'être une princesse, elle ne savait pas quoi dire... De plus, Nelly avait-elle vraiment envie du réconfort d'une inconnue à l'air perdu? Peu probable. De plus, la spécialité d'Alicia était censée être la diplomatie. Alors elle s'abstint de tout commentaire, bien qu'elle soit touchée par l'histoire de cette femme, en tout bonne fille sensible qu'elle était. Heureusement, Henry détourna la conversation. Il se leva d'un bond et se dirigea vers le télescope avant d'y jeter un coup d'oeil. Le sage Aquifin leur fit signe d'approcha. La jeune Galérienne obéit docilement... Mais avant qu'elle ait eu le temps d'amirer Vesta, les cratères, Alicia se sentit soudain glacée. Il faisait beaucoup plus froid tout d'un coup. Craintive de nature, la princesse se retourna brusquement vers Henry en l'interrogeant du regard, puis vers Nelly. Ils semblaient l'avoir remarqué et entendu ce cri, sans pouvoir en identifier la cause. Ce n'était pas trop son truc non plus.

Que se passe-t-il?

Nelly attendit assez impatiemment que le silence se rompe mais aucun de ses deux voisins ne parlait. Ce ne fut que très longtemps après qu'Henry prit la parole.

"-On ne peut pas dire que les Freyans soient les maîtres de la tolérance. Leur délégation n'a pas souhaité se présenter à cette réunion. Cependant j'avoue en être quelque peu ravi..."

Ainsi Henry était en quelque sorte soulagé de l'absence des Freyans!

Nelly pensait avoir un commentaire de la part d'Alicia mais rien. Cependant Nelly pouvait voir dans les pensées d'Alicia qu'elle était assez bouleversée par son histoire. Alicia était beaucoup trop bien élevé pour oser commenter son histoire. Aussi elle ne voulait pas offenser Nelly parce qu'elle ne la connaissait pas suffisamment.

Nelly ne pu s'empêché d'avoir de la compassion envers la princesse Galérienne.

Tout à coups Henry se leva en incitant les deux jeunes femmes à le suivre. Nelly ne fit pas d'objection et Alicia non plus. L'aquarien regarda dans le télescope et invita les jeunes femmes à jeter un coup d'œil tout en commentant ce qui nous attendait.

"-Venez voir ici. On a une merveilleuse vue sur Vesta ! "

Nelly commençait à s'avancer quand l'air fut soudainement glacial. Un vent frais vint la frapper brutalement au visage. Puis comme si ce n'était pas assez incompréhensible, un cri retentit. Ce cri venait de l'entente. Que se passait-il!!

Nelly essaya de capter les pensées pour savoir ce qui se passait dans l'Entente mais rien ne réussit à lui parvenir. Aussi elle en avertit les deux autres.

"- Je ne capte rien!! Mais je suis certaine qu'il s'agit des Freyans! Vu la température!"

L'Eloïa ne s'avoua pas vaincue cependant et réessaya. Maintenant elle pouvait capter des pensées malsaines. Celles-ci lui apprenaient qu'il s'agissait bien d'un Freyan mais n'importe lequel. Il s'agissait de Valentina Lordenn, la guerrière des Freyans. Que faisait elle ici! Elle cherchait quelqu'un. Plus précisément une Eloïa, mais elle n'en disait pas plus. Tout ce qu'appris Nelly c'est qu'elle était accompagné d'une des prisonnières. Une Stellienne.

L'Eloïa se détacha de ces pensées et regarda de nouveau ses deux compagnons.

"- Valentina! Elle cherche un Eloïa précis! Je ne sais pas qui! Elle est accompagnée d'une des prisonnières! Il faut que je m'en aille! Il faut que j'avertisse mes élèves et leurs familles!"

Nelly était très inquiète! Plus inquiète pour les autres Eloïa que pour elle. Elle avait à peine conscience qu'elle aussi était une Eloïa et qu'elle pouvait très bien être la personne chercher.

On sentait qu'un vent de panique s'était bel et bien abattu dans l'observatoire de Firma. Henry utilisait son esprit pour essayer de trouver la cause de ce problème mais ne captait que des cris d'horreur que retenaient ardemment les rares êtres présents en ce lieu. Il sentit comme un vent frais voire même polaire puis entendit des bruits ressemblant au craquement du givre. Soudain Nelly annonça la raison de tout ce désordre : les Freyans. Elle précisa qu'il s'agissait d'une dénommée Valentina Lordenn accompagnée d'une prisonnière Stellienne puis se mit à chercher ses élèves pour s'enfuir au plus vite de la pièce car elle se sentait menacée. Le professeur Carlson se tourna immédiatement alors vers la princesse de Gaïa :

- Alicia dépêchez vous de rejoindre votre délégation. Vous n'êtes plus en sécurité ici.

A présent, Henry pouvait pénétrer dans les profondeur glacées de l'esprit de la nouvelle venue. Il n'y voyait qu'un spectacle de haine, meutres et lamentations suppliantes de victimes sur le point de mourir. Mais cela ne l'intéressait pas, il voulait connaître l'objectif de la Freyane. Soudain, il comprit une chose importante : cette femme était une traqueuse. Il pensa à ce que les Sages lui avaient raconté sur des disparitions mystérieuses de scientifiques sur Vulcain. Elle avait tout l'air d'en être la cause. Pourtant ce n'était pas cela qui l'amenait ici mais plutôt la présence de Nelly pour d'obscures raisons. Il rompit soudainement la connexion qui le liait aux pensées malsaines de Valentina puis tenta de la localiser. Il ne la voyait pas mais elle était là. Il parla à Nelly :

- La seule sortie est la porte d'entrée mais elle semble infranchissable. J'ai une idée mais il me faut du temps. Mademoiselle Evans venez ici je vous prie. Quant à vous Nelly, essayez de trouver un moyen de retenir Valentina à une distance suffisante.

Il se tourna alors vers la jeune femme aux cheveux bruns et aux yeux noisettes :

- Alicia, il n'y a qu'avec un téléporteur qu'on pourra sortir de là. Sauter par les fenêtres s'avère trop risqué. Nous devons contacter votre mère pour qu'elle puisse nous téléporter hors d'ici.

Il attendit la réaction des filles tout en scrutant toute la pièce afin de vérifier qu'ils n'étaient pas écoutés et en même temps chercher où était Miss Lordenn.

Alicia n'avait pas la moindre idée de ce qu'il se passait. Elle regardait Henry sans savoir que faire non plus. Elle se sentit de plus en plus glacée. Que signifiait donc ce vent polaire? La princesse Galérienne se tourna vers Nelly, qui semblait très concentrée. Elle comprit que l'Éloïa essayait de capter les pensées des autres pour savoir qu'est-ce qu'il se passait dans les environs. Alicia fit signe à ses gardes du corps de la rejoindre, sentant une sourde appréhension monter en elle. C'est alors qu'elle comprit. Les Freyans. Valentina. Bien évidemment! Elle aurait dû s'en douter. La princesse fronça les sourcils avant de se tourner vers Nelly qui commençait à paniquer. Alicia elle-même n'était pas très loin de l'hystérie. Elle n'avait pas l'habitude de ce genre de situations.

Oh, non, pas elle! Mais... Mais et si c'était vous qu'elle cherchait? Vous devez faire très attention!

Alicia était à court de mots. Elle se sentait impuissante, alors elle se contenta d'écouter attentivement ce que disaient Henry et Nelly, tandis que ses gardes du corps l'étouffaient à moitié. La princesse se demandait s'ils étaient réellement d'une quelconque utilité. Mais c'était un ordre de la reine! D'ailleurs, en parlant de la reine... La Galérienne obéit docilement et s'approcha du grand sage Aquifin, écoutant son idée. Sur le coup, elle lui parut excellente et elle s'en voulut de ne pas y avoir pensé elle-même. Appeler la reine pour qu'elle les téléporte ailleurs, étant donné qu'il n'y avait aucune issue. Alicia s'exécuta, avec un transmetteur.
C'était prévu qu'elle puisse contacter la reine n'importe où, à n'importe quel moment. Alicia s'en servit et quelques instants plus tard, elle parlait à sa mère. Elle dut s'empêcher de hurler : " Maman, maman, aide-nous, Valentina et autres Freyans sont dans l'Entente et on doit en sortir! Aide-nous à nous téléporter ailleurs ou c'est fichu! " Mais la reine, aussi pleine de bonne volonté et paniquée soit-elle, ne put leur être d'une grande aide. Elle n'avait pas le pouvoir des les téléporter ailleurs, car les réceptions de téléportations ne se situaient qu'à Aquaria. La princesse, au bord du désespoir, laissa sa mère.
Elle eut alors une autre idée. Une idée qu'elle aurait voulu ne jamais avoir à exécuter tellement elle était peu sûre d'elle. Mais l'heure n'était pas aux hésitations. Il fallait absolument qu'ils trouvent un moyen de s'enfuir de l'Entente avant que Valentina Lordenn ne débarque. La princesse se tourna d'un air résolu vers Henry Carlson.

Ce n'est pas possible, je suis désolée! Je n'ai qu'une solution, même si c'est risqué, il faut que nous nous échappions d'ici! Si on saute ensemble, je pourrais amortir votre chute grâce à mon pouvoir! Je peux dire à mes gardes de retenir Miss Lordenn pendant ce temps!

Alicia attendit les réponses d'Henry et de Nelly. Ils finirent par l'approuver, c'était la seule solution, et le temps pressait. Alicia expliqua rapidement à ces gardes du corps de retenir Valentina Lordenn pendant le plus longtemps possible et qu'ils sauteraient par la fenêtre. La princesse fit ensuite signe à l'Aquifin et à l'Éloïa, et prit une profonde inspiration. Les fenêtres étaient suffisamment grandes pour qu'ils puissent sauter tous les trois en même temps. 40km d'altitude... C'était énorme... Et leur sort reposait entre ses mains... La princesse s'efforça de ne pas y penser, elle leur fit signe, et ils sautèrent en même temps. L'air beaucoup plus chaud de l'extérieur faisait un drôle d'effet tandis qu'ils entamaient une chute, ralentie et terminée en douceur grâce au pouvoir d'anti-gravité de la Galérienne. Finalement, ils avaient réussi. Ils s'étaient échappés, ils étaient sains et saufs. Alicia poussa un soupir de soulagement. Mais ils n'étaient pas au bout de leurs surprises.

La suite du côté de Alicia et Henry, Déroute passagère

La suite du côté de Nelly, Enlèvement

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